Pour qu’un couple s’épanouisse pleinement, il leur faut entretenir des rapports sexuels sains, au cours desquels tous deux atteindront des niveaux de jouissance élevés. Mais, pour ce faire, il faut que leurs organes sexuels soient en bonne santé et puissent s’impliquer totalement. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. On rencontre souvent des problèmes d’éjaculation (tardive, précoce, retardée, etc.) chez l’homme, ce qui compromet un tant soit peu le plaisir des partenaires. Pour remédier à cela, nous vous proposons quelques solutions dans cet article.
Sommaire
Éjaculation prématurée ou précoce
Une éjaculation est dite précoce lorsqu’elle survient avant la pénétration vaginale ou juste après cette pénétration. Les études épidémiologiques ont montré que 5 à 30% d’hommes en sont victimes. Cependant, le phénomène d’éjaculation précoce n’est pas une maladie. Il s’agit plutôt d’un trouble, d’un dysfonctionnement dans le système de régulation de l’éjaculation. Les personnes qui en souffrent sont doublement affectées :
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Elles sont incapables de se retenir, car elles ne contrôlent pas l’émission du sperme ;
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Elles subissent les frustrations de leurs partenaires, en plus de se culpabiliser à l’idée de ne pas les satisfaire.
Les causes
Les facteurs qui sont à la base d’une éjaculation prématurée sont souvent psychologiques. Cela s’explique d’ailleurs parce que lors d’une relation sexuelle désirée, les partenaires engagent beaucoup plus leur être que leur corps. L’état d’esprit douteux, la peur de ne pas assurer, la timidité, le manque d’assurance, mais aussi l’envie démesurée de bien faire rendent assez vulnérable le processus d’éjaculation.
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L’hyper-réactivité ;
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L’hypersensibilité pénienne ;
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Un taux anormal de testostérone ;
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Des problèmes de thyroïdes.
Que faire ?
Puisque la source de ce problème est d’ordre psychologique, il faut essentiellement travailler l’esprit, le mental de l’homme. A cet effet, une sexothérapie de couple serait appropriée. Pour que le patient puisse retrouver le contrôle de son organisme et par là même sa confiance, et l’homme et la femme doivent s’engager activement et ouvertement lors des séances d’exercices. La thérapie peut être également complétée par des médicaments pharmaceutiques qui ralentissent le réflexe de l’éjaculation.
Absence d’éjaculation ou anéjaculation
Ici, l’homme n’émet pas du tout de sperme, même s’il est excité et semble être en érection. Ce trouble de l’éjaculation peut être assimilé à une sorte de frigidité chez l’homme. Quand bien même la verge est toute tendue, on n’observe ni d’éjaculation ni d’orgasme. Lorsque ce phénomène se déclenche après toute une vie d’activité sexuelle normale, on parle de trouble secondaire. Mais, lorsque ça a toujours été ainsi, il s’agit d’un trouble primaire.
Les causes
Pour un niveau primaire du trouble, la cause est souvent issue d’un blocage psychologique. Sans le savoir, l’homme met une barrière au plaisir pendant l’acte. Ceci peut être dû à une enfance renfermée, stricte, non épanouie à l’éducation sexuelle. En grandissant, le sujet devient rigide à tout ce qui touche la sexualité, l’érotisme, etc. D’autres patients ont peur de salir leurs partenaires ou de leur procurer du plaisir. D’autres encore sont indifférents au fait d’atteindre l’orgasme.
Dans le cas secondaire, les causes sont liées à l’âge et à certaines pathologies (sclérose, diabète). Au cours d’une opération de la prostate, un nerf endommagé peut aussi engendrer un manque de réflexe d’éjaculation. Certains médicaments comme les antiparkinsoniens, les neuroleptiques ou les antidépresseurs peuvent également être à l’origine du problème. Dans de rares cas, il peut s’agir d’un traumatisme subi en ayant assisté à un accouchement, ou simplement d’un veuvage précoce.
Les solutions
Dans le cas d’une anéjaculation primaire, on fait généralement recours à une sexothérapie (qui requiert nécessairement l’engouement du couple à résoudre le problème). S’il s’agit d’une cause chirurgicale, il faut restaurer le plus vite possible le nerf affecté. Mais, si le problème provient des effets secondaires d’un traitement médical, il faut remplacer le médicament par un autre n’ayant pas un effet secondaire sur la santé sexuelle, ou tout au moins alléger le traitement. Une psychothérapie s’impose si le trouble provient d’un traumatisme émotionnel.
Éjaculation retardée ou tardive
C’est une variante moins sévère de l’anéjaculation. Ce trouble allonge la durée des rapports et retarde l’écoulement du sperme chez l’homme, même quand ce dernier présente une excitation normale. Adoptant les mêmes formes primaire et secondaire que le précédent, ce phénomène engendre des mal-compréhensions dans le couple et fait souffrir les deux partenaires.
Les causes
Pour le niveau secondaire, les causes sont les mêmes que l’anéjaculation : les interventions chirurgicales, l’âge, les maladies Quant au stade primaire, il survient suite à un défaut de développement psychosexuel du patient ou une préférence de la masturbation parce que longtemps resté sans relation sexuelle (dans la jeunesse).
Les solutions
Les solutions proposées pour l’anéjaculation sont aussi valables pour l’éjaculation tardive. En ce qui concerne le choc psychologique issu d’une difficulté à tisser des liens avec des femmes (préférence de la masturbation), le sujet doit suivre des cours de sexualité ainsi qu’une sexothérapie. Consultez les problèmes d’éjaculation ma-libido.fr pour plus d’informations.
Éjaculation rétrograde
Au moment de l’expulsion du sperme, on assiste à un reflux de ce dernier dans la vessie, sans que la sensation de jouissance soit altérée. Le reflux du sperme peut être partiel ou total. Cela se confirme par la présence du sperme dans l’urine.
Les causes
Elles sont d’ordre médical chez les personnes âgées. Lorsque l’un des nerfs/muscles responsables de l’éjaculation est affecté après une opération chirurgicale (prostate, col de la vessie, etc.), cela peut entraîner une éjaculation rétrograde. Il en est de même pour les traitements prescrits pour l’hypertension, l’adénome, la sclérose ou le diabète.
Les solutions
En général, le phénomène s’estompe avec la stabilisation du traitement ou des lésions ayant subi l’intervention chirurgicale. Quant aux médicaments, il faut songer à une substitution par une molécule moins dangereuse sur la santé sexuelle.