De nos jours, la sodomie est une pratique sexuelle très répandue qui n’est plus exclusivement réservée à une catégorie donnée. Loin d’être maintenant un véritable tabou, de plus en plus de personnes en parlent et plusieurs raisons expliquent l’engouement que peut susciter le rapport anal. Pratiqué aussi bien par les jeunes que les personnes plus âgées, le coït anal fait ainsi donc désormais partie des réalités humaines. Cependant, il est important pour votre bien-être de prendre connaissance des risques potentiels que vous encourez avec cette pratique. Vous pouvez les découvrir dans cet article.
Sommaire
Faites attention aux fissures et hématomes liés à la taille
Lorsque vous souhaitez tenter l’expérience du rapport anal ou que vous y êtes déjà habitué, vous devez être conscient d’un certain nombre de choses. En effet, cette partie de votre corps dispose d’une porte relativement étroite. De ce fait, la taille du pénis peut rapidement entraîner des complications. Lorsque la pénétration s’avère trop brutale, surtout avec un diamètre important, vous courrez le risque de subir des microcoupures. De même, les fissures anales ainsi que des saignements peuvent être des problèmes auxquels vous devriez faire face.
C’est pour cela qu’il est vivement conseillé de pratiquer des exercices d’assouplissement pour obtenir une bonne dilatation avant de vous lancer. Les jouets pour la masturbation anale sont également un excellent moyen pour vous préparer au moment opportun. Toutefois, il est nécessaire de savoir bien les choisir notamment en ce qui concerne la taille afin de minimiser les risques de déchirure.
Incontinence liée à la pratique du rapport anal
Aujourd’hui, les hommes comme les femmes se laissent tenter par le rapport anal afin de changer leurs habitudes. Mais, beaucoup ignorent les risques que peut engendrer ce genre de pratique. L’incontinence anale constitue un problème que vous pouvez rencontrer en ayant recours à la sodomie. Cela s’explique par le fait que lorsque vous avez un rapport anal trop violent et répété, les sphincters anaux ont tendance à trop se dilater et ont du mal à reprendre leurs propriétés d’origine.
De ce fait, vous pouvez devenir incontinent, ce qui est une situation gênante pouvant bouleverser votre quotidien. Cependant, vous pouvez éviter un tel risque en adoptant les bonnes pratiques. Il s’agit notamment de vous lancer en douceur et de ne pas trop forcer afin de ne pas endommager votre anus.
Des risques infectieux doublement augmentés par le rapport anal
Comme toute pratique sexuelle, le rapport anal présente des risques d’infections. Dans ce cas, ces derniers sont particulièrement élevés puisque la muqueuse du rectum est très fragile et surtout poreuse aux virus et bactéries. En effet, cette partie du corps possède la propriété d’absorber en un rien de temps toutes les substances déposées dans le rectum. Par conséquent, il y a un réel risque de contracter des maladies sexuellement transmissibles. Favorisées par les microcoupures, les infections peuvent avoir de lourdes conséquences.
De même, la transmission du VIH fait partie des risques potentiels d’un rapport anal dont vous devez avoir conscience. De façon générale, les cas d’infections les plus courantes sont :
- Herpès génital ;
- Gonorrhée ;
- Chlamydia ;
- Syphilis, etc.
Pour limiter au mieux toutes ces infections, il est recommandé d’avoir recours à l’usage fréquent d’un préservatif même si vous avez un partenaire ponctuel. Un gel lubrifiant est également une solution efficace pour faciliter la pénétration et éviter une rupture du préservatif.
Rapport anal génital associé à un risque accru de cancer de l’anus
La liste des problèmes que peut provoquer un rapport anal est bien longue. Même si cela est impensable pour de nombreuses personnes, cette pratique peut conduire à un cancer de l’anus. En effet, on observe fréquemment chez les personnes qui s’y adonnent, des cas de transmission du Papillomavirus (HPV), responsable des condylomes ou verrues génitales. De ce fait, ce virus, en association avec le VIH, présente des risques élevés de cancer. Les personnes atteintes voient s’accroître leur chance de faire face à un cancer du col de l’utérus et un cancer anal.
Afin de ne pas subir un pronostic sévère qui peut entraîner un décès, il est primordial pour les personnes qui pratiquent le rapport anal d’avoir une hygiène impeccable et un suivi médical. Cela vous permettra de détecter le plus tôt possible les risques et d’y faire face convenablement.
Risques de traumatismes psychologiques après à un rapport anal
Au-delà des blessures physiques auxquelles vous pouvez faire face, le coït anal peut jouer sur la psychologie. En effet, le sexe anal constitue jusqu’à ce jour la pratique sexuelle la plus taboue. De ce fait, les adeptes éprouvent de grandes difficultés à se confier à quelqu’un surtout lorsqu’ils ressentent des douleurs. Physiologiquement, l’anus n’est pas fait pour être pénétré, c’est pour cela que la douleur est un risque auquel vous devez vous attendre. Cela est d’autant plus réel si votre partenaire ne sait pas s’y prendre.
Ainsi, vous pourrez ressentir des douleurs aussi bien pendant qu’après l’acte sexuel. C’est pour cela qu’il est indispensable de prendre quelques précautions avant de vous lancer. Cette zone étant étroite et innervée doit être absolument apprivoisée pour éviter des traumatismes à votre partenaire. N’hésitez pas à lubrifier l’anus et à le préparer avec des caresses et massages de doigt. Il est important que tout soit mis en œuvre pour ne pas faire de cette expérience un vrai cauchemar pour la personne qui reçoit.
De manière générale, le rapport anal occupe une place importante dans la sexualité de nombreux hommes, femmes ou adolescents de nos jours. Qu’il soit question d’une expérience occasionnelle ou d’une pratique régulière, des risques existent. Ainsi, comme il est d’usage dans toutes les autres pratiques sexuelles, il est primordial d’adopter les bons gestes. Vous devez apprendre les bonnes pratiques aussi bien pour votre propre respect que celui de votre partenaire.